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Etape 11 – « 1,2,3,… composer »

« 1,2,3,… composer »

Nouvelle étape pour ce mois de juin 2020 !

Il s’agit pour nos photographes, 5 pour cette mission, Béatrice Fontanarosa, Sébastien Boulesteix, Laurent Thomas, Françoise Martin, Jean Martin, de réaliser une photo avec des éléments de composition d’une photo d’un photographe connu.

Voici donc les 3 éléments principaux :

CHAISE

HOMME

CONTREPOINT*

 

Et des éléments complémentaires :

Debout

Chapeau

Mer

Noir et blanc

Verticale

 

L’objectif n’est pas de faire exactement la même photo mais de découvrir une oeuvre, un photographe, et des notions de composition, ici « le contrepoint », car c’est la compréhension de cet élément qui permettra de composer la scène.

Les photos devront être rendues avant le mercredi 24 juin, jour de leur mise en ligne.

  • Le contre-point :Eléments de la composition qui se superposent tout en étant à des distances dans la profondeur de l’image, dans la verticalité de l’image,  leur donnant la même valeur dans la composition.

 

Les participants réels :

Jean Martin
Françoise Martin
Béatrice Fontanarosa

Les abandons : Sébastien Boulesteix et Laurent Thomas.

 

Et voilà la photo d’inspiration révélée :

Florence Henry : Île d’Ouat – Bretagne

Florence Henri, née le 28 juin 1893 à New York et morte le 24 juillet 1982 à Laboissière-en-Thelle (Oise) est une photographe et une artiste peintre suisse d’origine française.

D’abord musicienne puis artiste peintre, elle rejoint Le Bauhaus en 1927 et elle abandonne la peinture en 1928 pour se consacrer à la photographie.

A Paris elle rencontre Man Ray, la mouvance surréaliste et en est très influencée.

Elle développe un œuvre très personnelle, en s’appuyant sur des expériences utilisant des miroirs et des prismes, adoptant des angles de vue originaux et produisant des images fragmentées,

Elle ne va, dès lors, cesser de fragmenter ses images, en jouant avec les ombres par exemple. Elle n’a pas de patience pour la chambre noire et la perfection technique ne l’intéresse pas. Elle ne vise pas une reproduction fidèle de la réalité.

Pour ses natures mortes, Florence Henri utilise des bobines de fil, des fenêtres, des pommes, des fleurs, réalisant des collages qu’elle re-photographie parfois, faisant des surimpressions de plusieurs négatifs ou deux fois le même, dédoublant les images, retouchant les égatifs au crayon pour faire ressortir les contours.

Comme en peinture, ce qui compte pour elle en photographie c’est la composition. »Avec la photographie, ce que je veux surtout c’est composer l’image comme je le fais avec la peinture. Il faut que les volumes, les lignes, les ombres et la lumière obéissent à ma volonté« .

Florence Henri vit la plupart du temps grâce à l’héritage de son père. Mais en 1929, elle doit ouvrir un studio au 8 rue de Varenne pour subvenir à ses besoins. Elle s’y consacre au portrait, à la photographie de mode et publicitaire. Rien ne subsiste des portraits commerciaux qu’elle y a faits. Elle a détruit les négatifs des images qui ne correspondaient pas à ses recherches artistiques. Restent les portraits de ses amis. Le cadrage sur le visage est serré de manière à faire ressortir les traits de ses sujets, la composition en diagonale est soulignée par le regard, jamais dirigé vers l’objectif, et la lumière crue met les traits en relief….

 

 

 

Articles de presse sur Florence Henri :

Dossier exposition Florence Henri

Florence Henri la méconnue (Le monde)

Jeu de Paume

Aware