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Sur un thème suggéré par Delphine Siino : Seul dans la ville, et notre invité : Vincent Andorra, reporter-photograhe,
Vincent Andorra a intégré le quotidien Midi Libre en tant que journaliste reporter-photographe en 1991. Il y fait une longue carrière de presque 30 ans notamment à Sète où il réside.
CG : Y a t-il un sujet qui vous ai particulièrement marqué ?
VA : En fait c’est difficile de détacher un sujet…. Photo-journaliste, j’étais amené à couvrir des sujets, aussi bien en sport , faits divers , politique. Donc des rencontres très variées, des moments de détresse humaine, de joies, marquantes à divers titres et difficiles à détacher. Alors j’opte pour la légèreté ! L’actrice Faye Dunaway ! Que j ai eu la chance de photographier et le fan que j’étais à découvert une personne agréable et disponible ! Donc …bon souvenir ! !!!
CG : Pouvez-vous nous parler d’un reporter ou d’un travail photographique que vous aimez particulièrement ?
VA : Il y en a pleins ….. Après Don McCullin pour ses remarquables photos de guerre …et portraits.
CG : Quel avenir a, pour vous, le photo-reportage ?
VA : Pas brillant hélas à mon avis ….. Beaucoup de candidats, peu d’élus ! Rares sont ceux qui comme ma génération , peuvent en vivre. Apres certaines manifs comme Visa, Images Singulières et d’autres, contribuent à mieux faire connaître la photo. La place est à la diversification pour les quotidiens et magazines et la video tient de plus en plus de place dans les sites internet.
CG : Quelle question aimeriez-vous que je vous pose ?
VA : « Aimez-vous la mer ? » Je répondrais : oui …en toutes saisons … indispensable a mon équilibre !
Merci Vincent d’avoir accepté notre invitation !
Vincent Andorra nous propose deux clichés sur le thème « Seul dans la ville ». Il choisit d’évoquer à travers eux, la détresse humaine dans la rue, celle du homeless, si visiblement démuni et immobile, et celle des passants démunis face à cette détresse. Deux photos qui se suivent et nous montrent, au-delà du sujet, une évolution, à travers la vision du photographe, d’une couleur de la rue qui, peu à peu, s’efface…
« J’ai fait cette photo en Lozère, à Grandrieu. Dans cette petite ville, comme dans beaucoup d’autres environnantes, on a parfois l’impression que le temps s’est arrêté, et que rien n’a bougé depuis 50 ans. C’est tout à fait saisissant. Mais c’est lorsqu’on s’y rend hors saison que l’on prend réellement conscience de la désertification de ces zones rurales, où presque plus personne n’habite, et on a parfois la sensation étrange de marcher seul dans la ville. » Laurent Thomas