PHOTOGRAPHES ITINERANTS……… Les articles

Tél : 07 77 70 84 46 – Ateliers photo – Cours de photo – Expositions – Editions – La Grande Motte

IMAGES AU POINT 2020 – 9 et 10 juillet

IMAGES AU POINT 2020

« Dedans/dehors »

Jeudi 9 et vendredi 10 juillet 2020

de 10H à 19H

Bâtiment Poisson, Point Zéro, La Grande Motte

Les exposants de l’asso :

William Clap, Françoise Martin, Jean Martin, Patrice Roux, Caroline Geolle, Laurent Thomas, Marige Teisson, Eva Pizzo, Frédérique Mondain,   Fabienne Mary, Béatrice Fontanarosa, Jean-Louis Glaussel, Ineke Perthuis.

présentent :

  • 10 Regards à La Grande Motte : séries de 5 photos sur ou dans La Grande Motte, documentaires, artistiques, expérimentales….
  • Fenêtre sur …. : photo unique depuis l’intérieur vers l’extérieur. Coïncidence comme ce thème et l’orientation de l’expo 2020 sur le Dedans/dehors a été donné en septembre 2019 et s’est retrouvé en plein dans l’actualité de 2020.

Les photographes sélectionnés suite à l’appel à participation  sur le thème :

  • Dedans/dehors

Cécile Baldewyns – Misa ATo – Virginie Burgos – Nathalie Grangis – Mijo Chambon – Laurent Gontier

 

Cache Cache – 01/2020

Cécile Baldewyns

Originaire de Liège en Belgique, j’ai rencontré la photographie il y a une dizaine d’année.
Elle est devenue le médium idéal, pour ma création. L’oeuvre journalière, personnelle et créative. Au hasard des envies, j’utilise les choses simples, comme l’émotion, le temps qu’il fait ou la couleur d’un objet. Je raconte des traces de vie en utilisant mes émotions, mes amours dans un huis clos ou un lieu anonyme hors temps. Mon oeuvre est autant d’autoportraits que d’introspections ou de mises en scène.
La photographie est devenue un Art de vivre. Le visage et les corps souvent flous ou non éclairés, morcelés, déformés, comme pour rester anonyme, en réserve et pudeur.
Comme des tableaux, je renvoie le spectateur à ses propres questionnements ou les invite à la poésie. »

 

In.apparent – 06/2019

Misa Ato

Dans un monde ou le blanc a disparu de nos oreilles, hâtons-nous de retrouver le silence et la lenteur du regard parcourant la photographie.

Les raisons qui m’ont guidé dans le domaine de la photographie sont en partie énigmatiques. Mais à partir du moment où j’ai eu entre les mains un appareil photo, je ne l’ai plus quitté. Très rapidement les possibilités offertes par ce reflex étaient là pour satisfaire ma créativité.
Architecte de formation, j’ai cessé mon activité libérale en 2018 pour me consacrer à la photographie. Autodidacte en photographie, je passe du temps à me documenter et à découvrir ce qui me touche dans le travail des grands photographes. Le reste du temps je photographie. Malgré le peu de recul que j’ai sur mon travail, j’arrive à percevoir des intentions, la créativité, l’expression qui permettent de rendre visible ce que mes sensations et yeux perçoivent. Enfin, à travers le voyage, les déplacements, les rencontres, le partage reste l’aboutissement de mon travail.
Le noir et blanc s’est imposé comme référence à mes projets. Connaissant la couleur par une approche picturale, je me méfie de son impact sur une photo car elle attire bien trop souvent l’oeil au détriment du sujet ou du fond. Le noir et blanc me permet de composer géométriquement mon sujet qui s’enrichit de lumière et d’une gamme de tonalités infinies de gris.
Je recherche souvent un modèle, un sujet, épuré, simple, souvent des lieux abandonnés, vacants, dépouillés d’activités et de personnes, non pas pour les effacer, mais pour les suggérer et renforcer leur présence par leur absence, par le silence.

Expos à venir   :
« Hors les murs » aux Boutographiex – Montpellier, mai 2020 (reportée)
« Les chemins de la photographie » – Festival d’Ascain, septembre 2020

 

Confinement à la fenêtre – avril 2020

 

Virginie Burgos

Je suis professeur d’espagnol depuis 20 ans et amoureuse de la photographie depuis toujours. Je vis et travaille à Paris mais mon temps libre est en Camargue.

Je suis aujourd’hui membre du club photo « Regards d’Aigues-Mortes », un de mes lieux heureux, d’échanges entre passionnés.

Cette photo est issue de la série « Confinement à la fenêtre » réalisée entre mars et mai 2020. Enfermés dans notre appartement parisien, sans balcon ni jardin, la fenêtre est devenue le centre de notre vie confinée, notre lien avec l’extérieur et le soleil généreux de ce début de printemps.

 

Le rêve du Rayon Vert

Nathalie Grangis

A l’origine des images qui constituent cette série, il y a un lieu : le Belvédère du Rayon Vert, un bel hôtel à Cerbère, dont la carcasse marine semble amarrée entre Grande Bleue et voie ferrée. J’ai longtemps rêvé de visiter ce lieu découvert il y a presque trente ans en partance vers l’Espagne. Entre temps, les idées et les arbres ont eu le temps de pousser et d’autres endroits sont venus hanter mes désirs d’image. Mais voit-on vraiment ce que l’on a tant désiré ? Dans l’ancienne salle de spectacle, je me suis donc fait mon cinéma… J’ai pensé à l’arbre qui cache la forêt, aux idées qui mettent du temps à germer, au temps qui passe et qui charrie ses petits bardas d’impressions fugitives et de raisonnements inachevés. Aux forêts estoniennes dont je souhaitais ne jamais revenir. Et puis le fracas des vagues imperturbables. Et puis l’écho de mes pas qu’amplifie le béton. Le grand Nord et les arbres en guise de spectateurs m’interrogent quant aux possibilités de montrer et de partager mon travail. Est-ce un rêve ou la réalité qui me fait mêler mes paradoxes géographiques ? Assignée à résidence, j’envisage la fuite… Au nord… au sud… aux confins des limites de mon existence.

 

Enfermement – mars 2013

Mijo Chambon

Fille de photographe, depuis l’enfance, je baigne dans l’art de capter le sujet, la lumière, les formes, les couleurs avec un appareil photo et depuis une quinzaine d’années à l’aquarelle. Je travail au coup de coeur, cherchant la « petite bête ». Ce qui attire l’oeil et laisse une étrange, imperceptible ou forte émotion, toujours à la recherche de la lumière. Je n’ai pas de sujet préféré : il suffit de regarder et ressentir pour transmettre des émotions, de la vie, ne pas laisser place à l’indifférence…  Une photo « naturelle » doit se suffire à elle-même, mais une photo retravaillée est aussi pour moi source de création et de personnalisation, accentuant l’interprétation de mon ressenti et de ma personnalité.
Le portrait m’interpelle depuis longtemps : les visages disent des sentiments, et sont le reflet de l’âme et de la vie de la personne. Empreintes des émotions et des épreuves vécues ou du ressenti du moment présent chaque visage peut être aussi un miroir pour l’autre, renvoyant à chacun son propre reflet et son évolution et éveillant une émotion, un souvenir.

Ma photo « Enfermement » est le portrait d’une femme qui aspirait à une autre vie : quitter son bar devenu pour elle une prison, tant physique que psychologique. Son mal-être est perceptible dans son attitude de repli sur soi, accentuée par la violence émanant du travail post-production de l’environnement. C’est une interprétation afférente à la dimension psychique de l’être humain du thème « Dedans/dehors ».

 

Arques – 2019

Laurent Gontier

Médiéviste de formation, Laurent Gontier exerce pendant 15 ans comme auteur de guides de voyages (Michelin, Gallimard, Hachette) et journaliste spécialisé en histoire et tourisme. Depuis 2009, il poursuit l’exploration des territoires sous l’angle de la mémoire qu’il collecte auprès des habitants, sur le terrain et dans les archives. Il la restitue en textes et images mais aussi sous forme d’une cartographie documentaire autant qu’impressionniste qui donne à comprendre et à ressentir les lieux et leur(s) histoire(s). Ses projets actuels concernent la mémoire de l’île d’Ouessant liée au cadastre, celle des habitants de la zone frontalière irlandaise à l’heure du Brexit et la trace du mur de Berlin qu’il a cartographié en compagnie du photographe Patrick Tourneboeuf. Ces dernières années, il a enseigne la narration interactive (ou non) à l’INA et en école de journalisme et animé un atelier de storytelling pour premières années de ISART Digital (jeux video, cinéma d’animation).
Exposition en cours :
La frontière (in) visible, les frontaliers irlandais à l’heure du Brexit, avec la photographe Elisabeth blanchet du 6 juin au 9 août – Centre du patrimoine Arménien (Valence).

 

 

 

 

Le rêve du Rayon Vert

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Cette entrée a été publiée le avril 4, 2020 par .
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